« Le Grand Repas » à la cantine de l’école de Saint-Sauveur

Publié par le Télégramme le 21/10/2022 – Correspondant : M. François KERANGUEVEN

Le repas s’est déroulé dans une joyeuse ambiance.

L’association « Le grand repas » a pour but de mettre en avant les initiatives œuvrant en faveur de notre patrimoine gastronomique. Elle est parrainée cette année par Mory Sacko, chef étoilé présent dans les médias. Son credo ? « Faire plaisir en se faisant plaisir, voilà l’essence même du repas ». Formule aisément reprise par Nadia Lansonneur, chargée de la cantine et restauration à l’école publique communale.

Un menu aux petits oignons

Les élèves ont dégusté en entrée un risotto de petit épeautre au sarrasin suivi d’un filet de poulet, jus réduit et crémeux de chou-fleur. En dessert, place au sablé breton poire pochée avec une chantilly au cidre. Le tout servi par le personnel enseignant et périscolaire dans la bonne humeur qu’on peut imaginer.

Le menu pour 2023 n’a pas été divulgué…

La Semaine Européenne de Réduction des Déchets

Les 1001 vies du textile

Nous retrouvons encore trop de textile que ce soit dans le bac des ordures ménagères ou dans celui des recyclables. En effet, il ne se passe plus une caractérisation (tri d’un échantillon de tournée de collecte des emballages ménagers et du papier) sans que nous y retrouvions du textile.

C’est pourquoi il est important de profiter de la SERD 2022 pour présenter des trucs et astuces pour prolonger la vie du vêtement/textile ou de leur offrir une seconde vie.

Dans cet optique, la CCPL avec l’ambassadrice du tri Laetitia MARC, proposerons un après-midi autour de la réparation, customisation et du réemploi du tissu animé par Nathalie de Chat Pique.

Ainsi qu’une journée de foire au textile, un vide-dressing à la salle PRJ de Saint-Sauveur. Les participants, pourront venir vendre des vêtements (enfant, femme et homme), des chaussures, de la maroquinerie et du linge de maison.

Et si vraiment nous souhaitons jeter du textile ? Qu’il soit en bon ou en mauvais état (trous, déchirure, tâche), il est à déposer propre et sec dans un sac fermé dans l’une des 22 colonnes blanches que nous retrouvons sur chaque commune (hormis Loc-Eguiner, Locmélar, Saint-Derrien et Trézilidé) ainsi que dans les 3 déchèteries de la CCPL.

Pour en savoir + : https://refashion.fr/citoyen/fr

Atelier textile

Samedi 19 novembre 15h

  • Réparation et customisation
  • Utilisation des chutes de tissus
  • Furoshiki

Vide dressing

Dimanche 27 novembre 9h

Salle PRJ de Saint-Sauveur. Accueil exposant 7h30 – ouverture des portes 9h – 17h.

Inscription GRATUITE mais limitée à 2 m linéaire par exposant.

Entrée GRATUITE.

Inscription atelier et vide-dressing

Zone de Texte: Contact
Pays de Landivisiau Communautés de Communes
Laetitia MARC – ambassadrice du tri – 02.98.68.42.41 – l.marc@pays-de-landivisiau.com
Contactez l’ambassadrice du tri : 02.98.68.42.41 ou l.marc@pays-de-landivisiau.com

Du 15 au 22 octobre, les collectivités finistériennes se dévoilent et vous ouvrent leurs portes.

Vous ne connaissez pas encore la Fonction Publique Territoriale ni ses multiples atouts ?
Ses agents travaillent au quotidien dans les mairies, les bibliothèques, les maisons d’accueil pour personnes âgées, les services d’espaces verts, les centres d’action sociale, les crèches et les écoles.
Soit plus de 250 métiers au service de l’intérêt général et du bien public local !
Vous êtes à la recherche d’un emploi, salarié en reconversion professionnelle, agents de la fonction publique ou tout simplement intéressé par la vie de votre territoire ?
Les collectivités et le Centre de Gestion se mobilisent du 15 au 22 octobre 2022 et vous ouvrent leurs portes afin de vous faire connaitre l’étendue des métiers possibles et promouvoir les multiples opportunités d’emploi à pourvoir sur le département.
Différentes animations sont proposées sur le département (jobdating, permanences emploi…) et des boîtes à CV sont disponibles dans les accueils des mairies si vous souhaitez nous soumettre votre candidature. Une boite est à votre disposition à l’accueil de la Mairie de Saint Sauveur.
Retrouvez l’ensemble du programme sur le site internet www.LesCollectivitesSeDevoilent.fr.

Orgue de Saint Sauveur – Article du magasine “LE PÉLERIN”

http://www.lepelerin.com/patrimoine/le-grand-prix-pelerin-du-patrimoine/la-belle-histoire-de-lorgue-de-saint-sauveur-6732

Depuis 1990, Le Pèlerin organise, tous les ans, le Grand Prix Pèlerin du Patrimoine. Mais une fois la cérémonie de remise du chèque passée, que deviennent nos lauréats ? Le Pèlerin a pris des nouvelles de l’orgue anglais de Saint-Sauveur, dans le Finistère, lauréat du concours de 2016.

par Margaux Assier de Pompignan

Publié le 17/09/2022 à 07h00

Orgue de Saint-Sauveur restauré

© Anthony Berrou/Association ARO

SOMMAIRE

  1. Un coup de pouce médiatique
  2. Un orgue à la beauté conservée

“Mission accomplie!” , se réjouit Anthony Berrou, président de l’association pour la restauration de l’orgue de l’église de Saint-Sauveur (ARO). Depuis août 2020, l’instrument à vent refait vibrer l’édifice religieux. En 2016, il reçoit le Prix spécial de la rédaction Pèlerin, lors de la 26e édition du Grand Prix Pèlerin du Patrimoine. Une récompense avec à la clé la somme de 3 000 €.

L’orgue est installé dans l’église de Saint-Sauveur, une petite commune de 800 habitants. “Bâti en 1670, cet édifice religieux avait été entièrement détruit, en 1992, à cause d’un incendie. Il ne restait plus que le mur, les clochers et la sacristie”, se souvient Anthony Berrou. Touché par le triste sort de l’église, un couple d’Anglais, qui avait une résidence secondaire à Saint-Sauveur, rachète cet orgue et l’offre à la commune en vue de la reconstruction. L’instrument rejoint l’église rénovée en 2000. “Il avait été remonté mais sans avoir été restauré et l’humidité de Bretagne n’a pas aidé à sa conservation! Les boiseries et le mécanisme ont bougé et donc désaccordé l’orgue.”

Un coup de pouce médiatique

Pour Anthony Berrou, l’histoire de cette église et de son orgue a été mise en avant grâce au Grand Prix Pèlerin du Patrimoine et le nombre de visites se multiplie. “La remise du prix, avec Stéphane Bern, a constitué un véritable coup de pouce médiatique.” Le joyau de l’église Saint-Sauveur se fait connaître localement et au plan national. “Et même international car de nombreux Anglais nous ont contactés pour participer au financement de la restauration!” , ajoute-t-il.

À la suite de cette mise en lumière médiatique, des concerts et des conférences sont organisés, dès 2016, pour permettre de collecter les 25 000 € nécessaires à la restauration complète de l’orgue. À cela s’ajoutent les subventions de la mairie et le tour est joué: en 2019, l’orgue est démonté pour rejoindre l’atelier du facteur d’orgues Alfred Poeschl.

Orgue dans l'atelier du facteur d'orgues Alfred Poeschl

© Alfred Poeschl

L’orgue au milieu de l’atelier d’Alfred Poeschl.

Un orgue à la beauté conservée

Installé à Irodouër (Ille-et-Vilaine), l’homme n’en est pas à sa première rénovation. Il affichee cinquante ans d’expérience dans son domaine! “C’est une chance d’avoir accueilli ce bel objet chez moi. Sa décoration, ses tuyaux peints… Il est absolument charmant! C’est l’un des plus beaux que j’ai restauré durant ma carrière.” L’orgue de Saint-Sauveur lui a

demandé dix mois de travail, soit 500 heures. “Il fallait tout revoir car, après 150 ans, il y a forcément des usures. Les dommages étaient surtout mécaniques et concernaient le bois, le cuivre et le tissu. C’était clair qu’il fallait prendre l’instrument à l’atelier.”

Durant un an, l’orgue est installé dans l’atelier d’Alfred Poeschl pour être démonté et restauré. “On a ouvert son plafond pour réparer la mécanique, explique-t-il. L’instrument devait être mis au diapason d’aujourd’hui pour accompagner d’autres instruments durant les concerts. Il était un demi-ton plus haut que la norme et donc toute la musique était déplacée vers le haut.” Pour ce faire, le facteur d’orgues ajoute quatre autres tuyaux: deux en bois et deux en étain. Il pousse également le clavier pour faire place à un nouveau do. “On voit les nouveaux tuyaux mais cela reste discret. C’est de l’histoire ajoutée.”

Orgue dans l'atelier du facteur d'orgues Alfred Poeschl

© Alfred Poeschl

Dans l’atelier, le sommier, pièce qui permet l’accès du vent aux tuyaux, est sorti et renversé. Ses soupapes sont fraîchement garnies de cuir de mouton. À droite, dans le pot en verre et partiellement montés en haut, les 84 nouvelles attaches pour la mécanique.

En effet, Alfred Poeschl a souhaité conserver la beauté originelle de l’orgue. “Je l’ai nettoyé, un peu reciré. Certaines parties ont été rabotées et certains tuyaux redressés. Mais c’est tout! L’orgue a gardé son allure d’origine, celle d’il y a 150 ans.” Une beauté originelle qui est sublimée par Alfred Poeschl avec l’ajout de lumière sur les notes et les pédales. “C’est un instrument qui étonne par sa simplicité et par sa puissance, se réjouit-il. Il y a peu d’orgues qui peuvent remplir une église avec seulement cinq jeux.”

La restauration étant achevée, l’association ARO a été dissoute. C’est aujourd’hui à la mairie d’entretenir l’instrument et d’organiser des concerts pour le faire vivre et le laisser prendre sa place dans le patrimoine du Finistère!

Orgue de Saint-Sauveur restauré

© Anthony Berrou/Association ARO

Sans être dénaturé, l’orgue est mis en valeur par l’éclairage rajouté par l’artisan Alfred Poeschl.

Une histoire qui commence outre-Manche…

L’histoire de l’orgue anglais de Saint-Sauveur commence bien évidemment en Grande-Bretagne. Réalisé en 1864 par la maison Gray&Davison, il est d’abord installé dans un lieu prestigieux: l’une des chapelles de l’université d’Oxford. En 1897, Il est récupéré pour rejoindre l’église Saint-John de Ford, au milieu de la campagne anglaise, près de Bristol. L’édifice religieux sera lui-même désaffecté à la fin des années 1980. C’est en 2000, lors de la restauration complète de l’église de Saint-Sauveur, que le bel instrument de facture victorienne rejoint le Finistère.